Le tour des Pyrénées - étape 07 : 26 Août 1995
Etape 7 L'ESPAGNE EST A NOUS Départ 08.30 Hrs Port Vendre (O m) Embranchement Madeloc (50m) Col del Càibo, (1 63m) (340m) Col de Mollo (229m) Embranchement Tour (460m) Col des Gascons (386m) Banyouls sur mer (4m) Cerbère (2m) Frontière Espagnole (165m) Porbou (5m) Coll de Frares (210m) Colera (5m) (70m) Garbet (1 Om) Port de la Selva Col (250m) Cadaques Plage. Notes : La chaleur, toujours la chaleur. Photo : Le feu a tout ravagé côté français A ce sujet nous aurons perdu 5 à 6 kgs chacun durant cette traversée des Pyrénées. C'est sec. Et en avant pour l'Espagne ! Passant à Banyuls, je me remémore les souvenirs d'enfance. Ayant passé là mes meilleures vacances, avec Christophe et Fabrice. Passé Banyuls nous empruntons la Nl 14 qui va grimper sérieusement. A la frontière le vent souffle avec une force inouïe, nous peinons pour garder la droite. En arrêt pour la photo symbole nous aurons du mai à tenir droit face à la force de ce dernier. Un vrai couloir aérien. Photo : la frontière !! La montagne est en feu à Banyuls/Cerbère, nous ne savons pas si nous pourrons passer, les locaux nous préconisent de rester là. Des colonnes de pompiers sont en lutte avec les flammes qui ont fait beaucoup de dégâts. Les pompiers nous laissent passer à condition de ne pas gêner les opérations et de nous ranger sur le bas côté, chaque fois que des camions, sirènes hurlantes souhaitent passer. La montagne est toute noire, le sol encore chaud. Finalement nous passons au milieu d'un incessant balais de camions de pompiers et d'un déploiement d'hommes impressionnant. Les casernes des différents cantons avaient été mobilisées. Face à ce vent, nous comprenons le pourquoi d'une telle propagation destructrice du feu, face à l'impuissance des hommes devant l'ampleur de la catastrophe qui a largement gagné les versants espagnols. Les secours de ce côté sont aussi mobilisés. Nous contemplons désolés l'ampleur des dégâts, impuissants devant un tel spectacle. Nous sommes les seuls sur la route. Tout est noir, calciné sur d'immenses étendues. Nous passons 4 cols en suivant -. dur dur!!! La chaleur fait rage. Cadaques est un vrai Paradis : un petit port de pêcheurs avec beaucoup de caractère. Le peintre Salvador Dali y séjournait, Très bien reçus en Espagne, nous sommes l'attraction dès notre arrivée dans les villages. Nous nous calquons aussitôt à l'heure espagnole, roulant désormais jusqu'à 14 Hrs (heure du repas). Un rituel s'instaurera. Nous mettrons en place tous les jours un arrêt à 10.30 Hrs. Avec le "pan con tomate" + Coca. Nous roulons un maximum le matin car la chaleur est intense et nous y laissons des plumes. La déshydratation est abondante. Le tandem a dormi dehors.
Date de création : 10/05/2004 @ 19:11
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